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Chaque année, le cancer du côlon touche en effet près de 42.000 personnes France et est responsable de plus de 17.500 décès, soit 50 chaque jour.
Si le cancer colorectal est l’un des cancers les plus fréquents, responsable d’une mortalité élevée, il est aussi paradoxalement un des cancers pour lesquels il est possible d’agir facilement. Il peut être guéri dans 9 cas sur 10 lorsqu’il est diagnostiqué tôt.
95 % des cancers colorectaux se révèlent ainsi après 50 ans. 17 millions de femmes et d’hommes, âgés de 50 à 74 ans, sont invités tous les 2 ans à parler du dépistage du cancer colorectal avec leur médecin.
Le dépistage, un geste qui peut vous sauver la vie
Aujourd’hui encore, dans 1 cas sur 10, le cancer du côlon n’est révélé que tard par la découverte de métastases à distance (dissémination des cellules cancéreuses dans d’autres organes, notamment au niveau du foie), car trop peu dépisté !
Et pourtant, seul le dépistage du cancer du côlon permet d’identifier la maladie à un stade très précoce de son développement et de détecter des polypes, avant qu’ils n’évoluent en cancer.
Avec une participation tous les 2 ans de 50 à 60% de la population cible (50-74ans), on peut espérer une diminution de 15 à 20% de la mortalité par cancer colorectal.
Selon une enquête dévoilée jeudi en préparation de la 10e édition de Mars Bleu, mois dédié à la campagne de prévention contre le cancer du côlon, un tiers des patients atteints d’un cancer colorectal ont attendu plus de six mois avant de consulter.
En effet, 1 malade sur 2 consulterait un médecin suite à une présence de sang dans les selles et une fatigue sévère.
Un patient sur deux a découvert sa maladie alerté par ses symptômes spécifiques. « Globalement, le cancer colorectal présente des symptômes digestifs plutôt courants comme la constipation, la diarrhée, le mal de ventre. Les personnes de plus de 50 ans n’imaginent pas que ces symptômes qui persistent peuvent être liés à un cancer colorectal. Ce manque de connaissances des symptômes explique le retard de consultation des patients et donc le stade parfois avancé du cancer lors du diagnostic », explique Stéphane Korsia-Meffre, responsable de l’enquête.
Une urgence: dépisté à temps, le cancer du côlon se guérit dans 90% des cas, contre 50% des cas si le dépistage est tardif.
Comment dépister ?
Le dépistage du cancer colorectal repose sur le test immunologique (qui a remplacé le test hémoccult) chez les personnes âgées de 50 à 74 ans, sans symptômes et sans facteurs de risque.
La prévention repose sur la coloscopie dans tous les autres cas d’auto-évaluation pour évaluer votre risque et la méthode de prévention la plus adaptée). Pour diminuer le risque de cancer du côlon, il est nécessaire de détruire les polypes. Ils sont donc recherchés systématiquement par coloscopie chez les sujets à risque (présentant des facteurs héréditaires).
C’est le médecin traitant qui propose soit le test, soit de faire pratiquer une coloscopie, en fonction du niveau de risque de son patient, de ses antécédents personnels ou familiaux.
Les réticences sont encore bien présentes : selon une enquête, une personne sur 4 interrogée estime que la coloscopie est un examen contraignant et gênant à réaliser et pourtant, « dans les 5 à 10 ans qui suivent la coloscopie, la réduction des risques de cancer est de 70% à 90%.
Combien ça coûte ?
Le test et son interprétation sont pris en charge à 100 % par l’assurance maladie, sans avance de frais de votre part. La consultation chez le médecin traitant est remboursée à 70 % par l’assurance maladie, sur la base du tarif conventionné de 23 euros. Le reste à votre charge est remboursé par votre complémentaire de santé (assurance, mutuelle) si vous en avez une.
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