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La fracture du col du fémur se produit généralement suite à une chute et elle est liée à l’ostéoporose. Elle survient donc le plus souvent avec l’âge, c’est-à-dire lorsque la masse osseuse est plus faible, et touche davantage les femmes que les hommes. La fracture du col du fémur s’opère facilement mais elle peut entrainer des séquelles, telles qu’une difficulté à marcher. Comment se préparer au mieux et que faut-il faire pour l’éviter ?
Quels sont les facteurs de risque ?
La plupart des fractures du col du fémur surviennent après 80 ans. Il suffit d’une banale chute (dans la salle de bain, sur un tapis, en trébuchant sur une marche d’escalier…) pour qu’une fissure se crée sur l’extrémité supérieure de l’os. Mais la fracture peut aussi survenir tout à fait spontanément lorsque les articulations sont particulièrement fragilisées. Si la perte osseuse en est la cause essentielle, la diminution de la masse musculaire peut également être un facteur aggravant.
A ces raisons physiologiques s’ajoutent de multiples facteurs de risque tels que l’hérédité et certains problèmes de santé (diabète de type 1, troubles rhumatoïdes, sclérose en plaque…) qui peuvent augmenter les risques de chute.
Le tabagisme, l’alcool, une mauvaise nutrition et l’inactivité physique jouent également un rôle majeur dans les risques de fracture car, même s’ils ne sont pas une cause en soi, ils contribuent à la fragilité des muscles et des os.
Comment prévenir la fracture du col du fémur ?
Il est essentiel de favoriser une alimentation permettant une bonne minéralisation osseuse. Pour cela, il est conseillé de consommer au moins 3 produits laitiers par jour (lait, fromage ou yaourt) et de boire des eaux minérales riches en calcium. La vitamine D joue également un rôle essentiel car elle permet de bien fixer le calcium dans les os : exposez-vous régulièrement au soleil pour aider votre corps à en fabriquer. La vitamine D se trouve aussi dans les poissons gras, le jaune d’œuf et certaines huiles enrichies.
Attention au tabac qui abîme les os et à l’alcool qui, en plus de dégrader globalement la santé, diminue la densité minérale osseuse.
Une activité physique régulière comme la marche, la natation, la gymnastique ou le vélo renforcera également aussi bien vos os que vos muscles auxquels ils sont connectés et limitera ainsi les risques de chute. Veillez particulièrement à travailler votre équilibre et votre endurance. Un exercice tout simple consiste à se tenir sur une jambe durant 1 minute puis à changer de jambe avant de répéter l’exercice 3 fois : vous améliorerez ainsi votre densité osseuse au niveau du col du fémur.
Faire du sport entre 30 et 45 minutes par jour diminuerait jusqu’à 50 % le risque de fracture du col du fémur chez la femme !
Essayez si possible de maintenir votre poids dans la moyenne. Le surpoids augmente le risque de chute, mais un poids trop faible favorise également la survenue de l’ostéoporose.
Comment limiter les risques de chute ?
Faites attention à certains médicaments comme la cortisone qui, pris sur une longue durée, affaiblissent les os. Redoublez également de prudence face aux risques de chute si vous prenez des médicaments provoquant somnolence et étourdissement.
C’est à la maison que surviennent la grande majorité des chutes. Prenez toutes les mesures qui vous aideront à éviter l’accident : une canne pour vous maintenir en équilibre si vous éprouvez des difficultés à vous déplacer, des tapis équipés de systèmes anti-dérapants pour ne pas glisser, des lunettes bien réglées à votre vue… Portez également des chaussures adaptées, et veillez à ce que votre logement soit toujours bien éclairé.
N’oubliez pas que la chute est votre ennemie. Nous comptons sur vous pour prendre soin de vous en adoptant les bonnes habitudes qui vous aideront à garder longtemps toute votre autonomie !
Pour plus d’informations, rapprochez-vous de votre médecin.
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