Les détecteurs d’incendie : précautions pour bien choisir
Publié le 17 sep 2019
Un dispositif qui sauve des vies
L’installation d’un détecteur avertisseur autonome de fumée (DAAF) devient obligatoire à compter du 8 mars 2015. Ce dispositif répond à deux objectifs : détecter les fumées émises dès le début d’un incendie et émettre immédiatement un signal sonore suffisant pour réveiller une personne endormie dans le logement. En cas de fumée, le détecteur déclenche immédiatement une alarme de 85 décibels réveille les occupants du logement et leur permet donc de fuir.
Dans les pays où le taux d’équipement des habitations dépasse les 80% comme en Norvège ou aux Etats-Unis (95% des logements possèdent un détecteur), la mortalité a diminué de moitié.
Les critères pour bien choisir
Les DAAF sont disponibles dans tous les magasins de bricolage, dans les grandes surfaces, les commerces de proximité spécialisés ou sur Internet.
Le détecteur de fumée doit répondre à la norme européenne harmonisée EN 14604 signalée par le marquage CE. Cette norme européenne indique qu’un laboratoire agréé indépendant a contrôlé la conformité du produit. C’est-à-dire sa sensibilité, le temps de réaction, le déclenchement à une large variété de fumées, la puissance du signal sonore notamment.
Il existe des détecteurs spécialement adaptés aux personnes malentendantes, dotés d’un signal lumineux ou vibrant.
Avant d’acheter votre DAAF, vérifiez que le dispositif précise la durée de vie des piles et la présence d’un dispositif d’alerte en cas de faiblesse. Il existe trois durées de piles : 1 an, 5 ans et 10 ans. Certains produits paraissent très attractifs, alors que la pile ne dure qu’un an.
Selon les fonctionnalités, les détecteurs de fumée coûtent entre 10 et 30 euros.
Où installer le détecteur ?
Il est nécessaire de positionner le détecteur dans la pièce donnant accès aux chambres afin que le signal sonore soit entendu par tous les occupants la nuit.
Par mesure de sécurité il est conseillé d’en installer plusieurs DAADF si la surface du logement dépasse les 80 m², de préférence dans les chambres, le couloir et le salon.
Pour les habitations à étage, il est recommandé d’installer au moins un détecteur à chaque niveau du logement
Que faire vis-à-vis de son assureur ?
Dès que le DAAF est installé dans votre logement, il convient d’en avertir votre assureur par courrier. Ce dernier pourra prévoir une minoration de votre prime d’assurance à condition que le matériel choisi soit bien conforme aux normes en vigueur. En revanche, votre assureur peut appliquer une franchise si un incendie se déclare dans un logement sans détecteur. Il ne pourra, toutefois, pas refuser sa garantie en cas de dommage.
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