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L’ostéoporose est souvent appelée une maladie « silencieuse » parce qu’elle n’a aucun symptôme discernable jusqu’à ce qu’il y ait une fracture osseuse. Cette maladie se caractérise par un processus de vieillissement qui affecte les os. Concrètement, les os deviennent plus minces, plus poreux donc plus fragiles, ce qui peut générer un risque de fracture accrue après un traumatisme mineur ou un effort banal. Presque tout le squelette est atteint en particulier les poignets, les vertèbres et le col du fémur.
« Non traitée, l’ostéoporose peut rendre vos os aussi fragiles que la porcelaine »
L’ostéoporose reste méconnue et son impact largement sous-estimé. Il faut aussi savoir que la perte de taille est un signal d’alerte simple pour dépister une ostéoporose. Si la perte est égale ou supérieure à 4 cm, il convient de consulter un médecin.
L’ostéoporose affecte majoritairement les femmes que les hommes : après 50 ans, 1 femme sur 3 et 1 homme sur 5 sont concernés.
En France, chaque année, entre 2,5 et 3,5 millions de femmes sont touchées par cette maladie. A 65 ans, 39% d’entre eux sont atteintes de cette pathologie, et 70% à 80 ans.
On estime que la perte de masse osseuse est de 2 à 3% par an dans les années qui suivent immédiatement la ménopause et qu’elle est de l’ordre d’1 % par an vers 65 ans (mais elle peut varier dans des proportions importantes selon les sujets). Cette poursuite de la perte osseuse expose, de fait, à un risque accru de fractures.
Fractures = risque de perte d’autonomie
Chaque année, en France, surviennent environ 50.000 fractures du col du fémur, 35.000 du poignet et 70.000 fractures vertébrales. Autre chiffre édifiant, douze mois après une fracture de la hanche, on observe une perte d’autonomie chez 80 % des patients et un handicap au long cours chez 30 %. Au total, après 50 ans, une femme sur trois subira une fracture due à l’ostéoporose.
Le risque de fracture du poignet augmente très rapidement après la ménopause. Ces fractures surviennent le plus souvent après une chute avec une réception sur la main. Environ une femme sur cinq aura une fracture du poignet au cours de sa vie.
Le risque de fracture des vertèbres est très insidieux. Il survient dans la majorité des cas sans traumatisme notable. « Elle peut certes être due à un faux mouvement ou tout simplement au fait de marcher. » Dans deux-tiers des cas, ces fractures présentent peu de symptômes et le patient ne prend pas la peine de consulter.
Le risque de fracture du col du fémur croît beaucoup à partir de 70 ans. La survenue de ces fractures est le plus souvent consécutive à une chute. En dépit des progrès de la chirurgie réparatrice, la fracture du col du fémur reste grave pour les personnes âgées. En effet, elle nécessite une intervention en urgence avec risque de complication postopératoire chez les plus fragiles. Les séquelles de cette fracture peuvent être importantes et réduire nettement l’autonomie de la personne âgée.
Un examen de dépistage
Le diagnostic repose sur un simple examen de dépistage, l’ostéodensitométrie, pris en charge par l’Assurance-maladie pour les femmes et les hommes à risque de fractures.
Prenez soin de vos os
Le mode de vie, l’alimentation, l’activité physique sont des points essentiels dans le cadre de la prévention de l’ostéoporose dès l’âge de 50 ans. Chez les personnes âgées, la diminution des apports calciques, la carence en vitamine D vont encore accentuer le phénomène de destruction osseuse.
Il est donc essentiel d’avoir un apport en calcium suffisant pour se prémunir contre l’ostéoporose.
Ce calcium peut avoir une origine alimentaire, mais également provenir de suppléments sous forme de comprimés.
Une exposition suffisante aux rayons solaires, qui déclenchent la synthèse de la vitamine D dans la peau, et la consommation régulière de poissons gras (hareng, saumon, maquereau, thon…) sont utiles pour assurer un apport suffisant en vitamine D.
L’activité physique a une influence importante dans l’acquisition et la conservation du capital osseux. Des sports « pieds au sol », tels que la marche, la course, la gym ou même la danse sont recommandés. A l’âge de 65 ans, il est recommandé d’éviter les efforts brutaux sur la colonne vertébrale qui risqueraient d’occasionner des fractures, les efforts de soulèvement de charges lourdes et les sports violents.
L’Aflar vous donne plus d’infos sur l’ostéoporose : www.tout-sur-osteoporose.fr ou Allô ostéoporose au 0 810 43 03 43.
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