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Plus de 64% des retraités utilisent régulièrement leur voiture. Et ils ne comptent pas s’arrêter ! Synonyme de liberté et d’indépendance, la conduite est souvent très appréciée des seniors. Cependant, avec l’âge, les réflexes ont tendance à baisser, la vue également et les problèmes de santé peuvent influer sur la conduite. De plus, certaines règles de conduite ont évolué au fil du temps. Voici nos conseils pour prendre la route avec précaution et profiter de sa mobilité le plus longtemps possible !
La mobilité des seniors : la voiture reste importante
La mobilité des seniors est un enjeu qui touche deux pans essentiels de leur vie :
Les seniors ont envie de maintenir leur autonomie, notamment en conduisant, un véritable vecteur de liberté, surtout en zone rurale.
Ces deux enjeux obligent à s’interroger sur une conduite plus sûre et, lorsque cela est nécessaire, lâcher le volant pour privilégier d’autres modes de déplacement.
La vue : restez bon pied bon œil !
En voiture, 90% des informations nécessaires à la conduite proviennent de la vue.
Quand celle-ci se dégrade, plusieurs phénomènes se produisent :
Ces phénomènes sont handicapants : difficultés à lire les panneaux, complexité de la conduite de nuit ou lors de conditions météorologiques difficiles (pluie, neige).
Ces troubles apparaissent parfois sans que l’on s’en aperçoive immédiatement.
Que vous portiez ou non des lunettes, veillez à consulter régulièrement un ophtalmologue. Il contrôlera l’évolution de votre vue et vous donnera des conseils adaptés.
Pour rappel, le code de la route préconise une acuité visuelle de 5/10ème pour l’ensemble des deux yeux.
L’ouïe : restez à l’écoute
L’ouïe est très sollicitée pendant la conduite. Ce sens nous signale une panne, nous alerte d’un évènement imprévu. Mais après 65 ans, il devient moins fiable et s’altère.
Il est donc important de faire vérifier régulièrement l’évolution de vos capacités auditives par un professionnel de santé pour s’assurer que l’on peut conduire en toute sécurité pour soi et pour les autres.
Entretenir une bonne forme physique et mentale
La forme physique et la santé mentale sont indispensables pour conduire en toute sécurité, et cela pour plusieurs raisons :
Le manque de souplesse au niveau des cervicales peut nuire à une bonne perception, notamment latérale. Avec l’âge, se retourner ou pivoter la tête peut devenir difficile.
Pour préserver vos cervicales, il est donc utile de faire régulièrement des exercices d’assouplissement.
Adopter aussi une bonne position de conduite : les mains à 10h10 sur le volant, le dos bien droit est la position idéale.
Planifier les longs trajets
Si vous vivez dans une zone très fréquentée par les voitures ou si vous comptez prendre la route plusieurs heures, évitez les moments les plus denses.
Conduire est une activité intense, qui fatigue vite. Reposez-vous avant de prendre le volant. Sur la route, prévoyez un arrêt au bout de deux heures de conduite.
Soyez attentif aux signes d’endormissement (picotements dans les yeux, inconfort, raideur de la nuque, bâillements, paupières lourdes). Dès l’apparition d’un seul de ces signes, faites une pause ou même une sieste de 15 à 20 minutes.
Planifiez vos trajets pour ne pas vous retrouver dans les embouteillages. Si vous êtes à l’aise avec le numérique, de nombreuses applications vous permettent aujourd’hui de savoir quand et par quel chemin prendre la route !
Utilisez les aides à la conduite
Sur les modèles récents de voitures, les aides à la conduite sont de véritables atouts. Par exemple les dispositifs d’assistance tels que les capteurs de stationnement, les radars de recul et les systèmes d’alerte de collision permettent d’être plus alerte sur la route.
Mais attention, cela ne vous dispense pas d’être attentif sur le trajet et pendant chaque changement de direction ou d’insertion dans la circulation. Ces aides sont avant tout un moyen supplémentaire de faire attention.
Vérifiez que vos traitements médicamenteux sont compatibles avec la conduite
Certains médicaments ne sont pas compatibles avec la conduite et il convient donc de ne pas conduire sous l’emprise d’un médicament sans avoir eu l’avis d’un médecin. Sachez que même les médicaments les plus anodins peuvent avoir des effets sur la conduite : somnolence, sensation de fatigue, difficulté à coordonner ses mouvements.
Il faut toujours vérifier les emballages des traitements que vous prenez, même si ce n’est que ponctuel. Il existe des pictogrammes qui vous informent sur la compatibilité du médicament avec la conduite.
Suivre un stage de conduite pour seniors
Depuis quelques années, les stages de conduite pour seniors se développent en France. Ils permettent aux participants de faire le point sur leurs connaissances et leurs habitudes au volant.
Ces stages, avec une sensibilisation à la sécurité routière et à l’écoconduite, sont organisés par les assurances et les mutuelles, et parfois des associations, sur la base du volontariat.
A travers une partie théorique et une partie pratique, les formateurs aident les plus de 65 ans à améliorer leur usage de la conduite. Ces programmes ont aussi pour bénéfice d’encourager les seniors afin qu’ils se sentent plus en confiance au volant, tout en maîtrisant mieux leurs réflexes.
N’oubliez pas les fondamentaux
Réfléchir à s’arrêter, à terme, de prendre sa voiture se révèle parfois être une sage décision. Prenez conseil auprès de votre médecin si vous sentez qu’il est temps pour vous de lâcher le volant pour rouler vers de nouvelles aventures…côté passager !
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